That is, beyond the mere nationality of the composer, what determines an opera’s “nationality”? Is it the subject matter? The libretto? The style? A group of composers in the 1950s and 1960s sought to answer these questions both in words, as many of them wrote journal articles putting forth their views on the topic, and in actions in the form of operas aimed at establishing a unique national repertoire.ĢThis paper will begin by taking a very brief look at the obstacles opera faced in America and the solutions put into place by the composers and producers of the 1950s and 1960s. Their compositions failed to win lasting public or critical support, thereby raising questions as to what constitutes American opera. Indeed, American opera was not established as a genre until the 1950s, although composers of previous generations had made a number of attempts to write a quintessential “American” work. In sharp contrast to their European counterparts, the few American operas that attract public interest were all composed after the second World War (with the exception of Gershwin’s Porgy and Bess). Haut de pageġSignificant American-born opera is a relatively new phenomenon.
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À travers lestrois ouvrages les plus populaires de cette époque (à savoir, The Ballad of Baby Doe de Douglas Moore, Susannah de Carlisle Floyd et Amahl and The Night Visitors de Gian Carlo Menotti), on distingue ces caractéristiques, dominées par le désir de plaire à un vaste public par une musique mélodieuse et par l’efficacité théâtrale de ces ouvrages. De plus, la majorité de ces compositeurs ont cherché à inclure des éléments issus de la culture américaine dans leurs ouvrages, soit dans le livret, soit dans la musique elle-même. Les compositeurs de cette époque ont développé un style assez uniforme, basé sur un langage harmonique tout à fait tonal et lié au texte, une musique « accessible » reposant sur un livret réaliste, mis en musique de façon à imiter l’anglais américain parlé, et dont la trame était susceptible de séduire le public américain accoutumé au cinéma et aux théâtres de Broadway. Enfin, cet essor a contribué entre les années 1950 et 1960 à la création d’un style reconnu comme américain, objectif majeur qui préoccupait tant de compositeurs depuis des décennies. Leurs efforts ont porté leurs fruits sur plusieurs points : le nombre des spectateurs s’est accru de façon significative pendant et depuis cette période de nombreux compositeurs américains ont écrit à cette époque des opéras, parmi lesquels comptent quelques chefs-d’œuvre ( Susannah de Carlisle Floyd, Vanessa de Samuel Barber, The Consul de Gian Carlo Menotti…), une tradition qui se poursuit de nos jours. grâce aux ateliers lyriques mis en place dans les universités, aux théâtres d’amateurs, aux retransmissions télévisées, aux partenariats des entreprises avec des théâtres locaux, etc. Des compositeurs, des directeurs de théâtre, des producteurs, des critiques, des mécènes et des professeurs œuvrant pour le développement de l’opéra américain ont constitué un véritable mouvement qui donna naissance à de nouvelles structures permettant à la fois de toucher un plus large public et de former les compositeurs, les chanteurs, etc. Auparavant, l’opéra n’attirait guère, en Amérique, qu’un public restreint, et il n’existait pas de véritable répertoire d’ouvrages américains. Les années 1950 et 1960 ont connu un véritable « boom », comme l’a qualifié la presse de l’époque, de l’opéra aux États-Unis.